Vous êtes-vous déjà demandé par quelle chance nous n’avions pas cours le samedi matin ? Cet aménagement des emplois du temps scolaire date de l’année 1973-1974 et a été mené par le Comité Quadripartite, un organe essentiel de l'École hélas trop peu connu…
Le Comité Quadripartite est une instance originale née à l’École après les événements de mai 1968. Il contribue à ancrer le sens de la responsabilité collective. Un père d’élève américain proposa au directeur, Georges Hacquard, de créer une instance où les quatre composantes de l'École pourraient dialoguer. Comme l’énonce l’article 1 du règlement du comité, il “répond à la volonté d’une remise en question et d’une mise à jour permanente et concertée des objectifs de l’éducation et du rôle de l’École dans le monde”. Toutefois, après sa création, les élèves décidèrent, en raison de son rôle consultatif, de ne pas siéger à cette instance, souhaitant qu’elle soit décisionnelle. Dans les années 1980, ils revinrent sur cette décision, rendant “évidemment l’avis du comité beaucoup plus riche” (d’après M. de Panafieu). Le Comité Quadripartite est donc, pour résumer, un organisme qui permet de réfléchir et d'échanger entre les quatre familles de l’École. On y trouve douze représentants du personnel, sept parents d’élèves, membres de l’APEEA, douze élèves et des membres de l’équipe de la direction, non élus. Les différents représentants, qui incarnent des points de vue variés, se réunissent tous les mois pour aborder les questions de la vie de l’École.
Au fur et à mesure des années, le CQ, ainsi qu’il est surnommé, pose des problématiques relatives à l'évolution de l'École avec la société afin d’accompagner le mieux possible les élèves. Ainsi, de nombreuses actions ont été mises en place telles que l’aménagement du calendrier scolaire (1973-1974), une initiation au chinois en 10e (1993-1994), des cours de secourisme (1996-1997) ou une réflexion sur le développement durable à l’occasion de la COP21 (2015-2016). Cette année, après une délibération commune, trois commissions ont été mises en place : règlement, bien-être et innovations pédagogiques. Les représentants se sont répartis en fonction de leurs affinités dans chaque commission, débutant les sessions dès novembre.
Graffiti a pu s’entretenir avec M. Pierre de Panafieu, directeur de l’École à ce sujet.
Graffiti : Comment envisagez-vous le rôle du Comité Quadripartite ?
P. P. : Dans une école, il est important de pouvoir échanger, débattre, car les points de vue ne sont pas forcément les mêmes, d’où le Comité Quadripartite. Notamment pour les élèves, leurs interrogations, leurs préoccupations, ne sont pas forcément perceptibles par les adultes, que ce soit des parents, des professeurs ou la direction.
La seconde chose est que le Comité Quadripartite permet d’aborder des sujets que l’on ne peut pas aborder ailleurs. Par exemple, si les élèves trouvent que les exigences sont trop fortes, il est bien qu’ils puissent s’exprimer. Il l’est aussi qu’ils puissent entendre les attentes des professeurs et la raison de leur exigence, ainsi que les parents, entre ceux qui vont être plutôt sensibles à l’argument des élèves et ceux qui sont très ambitieux pour leurs enfants. À la fin d’une discussion comme celle-là, je pense qu’il est intéressant de pouvoir dépasser cette simple notion d’exigence et de faire comprendre à tous que l’exigence est aussi une marque de confiance : être exigeant vis-à-vis des élèves signifie que l’on est confiant dans leur capacité de progresser, et, au fond, c’est ça, le rôle de l’école. Vous voyez que dans le débat, on peut arriver avec une question qui est très prenante et angoissante pour les élèves et, par le dialogue, permettre à tout le monde de s’élever et de voir les choses avec un peu plus de discernement. En ce moment, le Comité Quadripartite réfléchit au bien-être des élèves, et ça, il y a plein de choses auxquelles, à la direction, on ne va pas forcément spontanément être attentifs et sur lesquels l'École peut sûrement progresser. Mais en réfléchissant à cela, les élèves vont aussi apprendre des choses, car pour avoir vraiment confiance en soi, il vaut mieux avoir appris à dépasser des difficultés plutôt que d’être toujours dorloté et conforté. Voilà l’utilité du conseil, il permet à chaque partie de l’École de prendre conscience des préoccupations et des réponses des autres familles de l'École.
G : Depuis sa création, comment le comité a-t-il évolué, notamment dans les sujets abordés ?
P. de P. : Les préoccupations du Comité Quadripartite sont à la fois permanentes et marquent des évolutions. Elles sont permanentes à travers la défense de certaines valeurs de l'École, qui sont aussi celles de la République. Par exemple, en 2001, lors des attentats contre le World Trade Center, un élève nous a fait part de remarques racistes à son encontre, parce qu’il était d’origine arabe. Le jour même, le Comité Quadripartite s’est réuni, a fait un communiqué pour rappeler à tous les valeurs de tolérance de l'École et on s’est retrouvé - il n’y avait pas encore de courrier électronique - à le mettre sous enveloppe très vite. Nous trouvions extrêmement important, après le choc qu’a été cet attentat, de pouvoir rappeler solennellement ces choses. Le Comité Quadripartite est le lieu où l’on peut rappeler le respect des règles fondamentales de vie en commun, de tolérance, d’attention aux autres et d’acceptation des différences.
Il y a aussi des choses qui évoluent. Par exemple, dans ces années-là, les questions concernant le genre ne se posaient pas du tout, contrairement à maintenant. Ainsi, si quelqu’un estime que son genre est autre que son identité sexuelle de naissance et qu’il préfère, après avoir vu des psychologues, des médecins et, si les parents sont d’accord, être appelé autrement, c’est la loi, mais il faut que l’on puisse en parler au Comité Quadripartite. Ceci ne veut pas dire qu’on va s’intéresser à toutes les lubies du moment mais savoir quelle est son identité est important dans la formation de quelqu’un. De même, sur l’égalité des sexes, l’un des sujets sur lequel je pense que le Comité Quadripartite devra réfléchir est pourquoi, malgré tous les efforts qui sont faits, y a-t-il toujours une proportion aussi faible de jeunes femmes qui choisissent de suivre des études supérieures scientifiques ? C’est bien qu’il y a des schémas qui restent très forts, quoique nous tentions de les contrecarrer. On voit que, encore cette année, on a à peu près autant de filles que de garçons qui vont faire des études scientifiques mais, lorsqu’on regarde dans le détail, les filles s’inscrivent en médecine ou en études de biologie. Les écoles d’ingénieurs restent des domaines presque réservés aux hommes. Pourquoi ? c’est absurde. Autrefois on trouvait ça normal mais aujourd’hui on se dit que l’on gagnerait à avoir plus de femmes ingénieures. Et puis c’est inacceptable de se dire que certains métiers sont préemptés par tel sexe ou tel autre, ce n’est pas juste.
Le quadripartite permet donc de réfléchir à des sujets que spontanément on ne trouverait pas intéressants du fait de notre âge, de notre formation. Ainsi, pour se tenir toujours à l’écoute, faire réfléchir, il est bien de pouvoir dialoguer dans cette instance.
G : Pourriez-vous donner l’exemple d’une initiative qui vous tient, ou vous a tenu, particulièrement à cœur ?
P. de P. : Tout le travail fait sur la révision du règlement de l'École, car le règlement est vraiment une question quadripartite. Il concerne tout le monde au quotidien, il y a un certain nombre de règles qui sont précisées dans le règlement et que nous suivons tous, comme le respect du calendrier scolaire. La refonte du règlement est quelque chose d’important car ça signifie un point d’accord sur comment vivre ensemble dans l'École, dans le respect de chacun mais aussi en tenant compte d’un certain nombre d’exigences. Lorsque je suis arrivé en tant que professeur à l’Ecole, j’étais élu au Comité Quadripartite et nous avons fait un travail sur le règlement. En 1986, il y avait, en effet, un règlement pour le primaire, un pour le collège, un autre pour les classes terminales, et il n’y avait pas d’unité. La chose importante, donc, la chose qu’on a faite, c’est que l’on s’est dit : “on voudrait qu’il y ait le même règlement pour toute l’École”. Il s’est agi d’un très gros travail et je suis content que celui-ci soit remis en question et que l’on puisse continuer à travailler sur l’actualisation du règlement, car je crois que c’est le texte le plus important de l'École.
M. Brice Parent, directeur du Grand Collège et membre permanent du Comité Quadripartite dont il s’occupe beaucoup, a bien voulu répondre à nos questions.
G : Comment envisagez-vous le rôle du Comité Quadripartite ?
B. P. : Je pense que vous avez déjà plein d’informations sur le sujet. Le Comité Quadripartite, pour moi, est une instance qui est extrêmement importante dans le fonctionnement de l’École alsacienne, dans le fonctionnement de l’établissement. C’est sans doute l’instance la plus importante parce que tout le monde est représenté, à la différence des autres comités. Un établissement scolaire est un lieu d’éducation des élèves, donc à destination des élèves. Pour bien remplir cette tâche, il faut de la co-éducation parce que ça se fait avec les parents. Notre mission est de vous rendre toutes et tous des futurs citoyens, libres, heureux, responsables, et pour faire ça, on doit forcément le faire en discussion, en échange, avec les parents d’élèves. C’est pourquoi, si l’on veut discuter de questions vraiment importantes, il est difficile, voire impossible de le faire sans les élèves : vous êtes les premiers concernés, ainsi que les parents, et puis, évidemment, il faut les professeurs. Le Comité Quadripartite est vraiment l’espace formidable où tout le monde peut échanger et sur un pied d’égalité. Durant les séances, tout le monde a le droit à la parole et le point de vue de tout le monde est considéré. Pour moi c’est un lieu essentiel qui a permis de lancer de très belles initiatives depuis sa création en 1968.
La richesse du Comité Quadripartite est que les élus sont assez nombreux et qu’ils représentent toutes les familles. Sa limite réside en ce que souvent, d’une séance à l’autre, ce ne sont pas les mêmes représentants. - Brice Parent
G : Depuis que vous siégez au Comité Quadripartite, comment le voyez-vous évoluer ?
B. P. : D’abord j’étais professeur et membre du Comité Quadripartite puis, quand je suis devenu directeur, évidemment, j’ai continué à participer aux séances du Comité Quadripartite ; ça fait donc une vingtaine d’années que j’y siège. Je ne l’ai pas connu quand j’étais élève, je n’étais pas délégué au Comité.
L’une des évolutions les plus importantes consiste à impliquer le plus possible les élèves dans le fonctionnement du comité. Plusieurs modifications ont été faites dans ce but. D’abord, on a modifié le mode d’élection. Avant, les délégués de classe étaient séparés de ceux du Comité Quadripartite : il y avait deux élections qui n’avaient rien à voir. Il nous a semblé que le rôle de délégué était très important et qu’il ne pouvait pas y avoir d’un côté des délégués et de l’autre des super-délégués, et qu’avant tout il fallait des délégués de classe et que certains d’entre eux pouvaient siéger au Comité Quadripartite. Ceci signifie que tous les délégués du Comité Quadripartite savent aussi déjà ce que c’est qu’être délégué : ils sont délégués de leur classe. Je pense que cela permet d’avoir des élèves qui participent aux heures de vie de classe, qui les animent, qui s’intéressent à la vie de leur classe au quotidien. Nous avons donc la chance d’avoir des élèves qui sont très proches et très impliqués dans le fonctionnement de la vie de l’École.
Il y a une autre évolution importante, qui est encore juste à l’état d’expérimentation, même si l’on en parle depuis très longtemps : il s’agit de réfléchir à comment intégrer des élèves plus jeunes au Comité Quadripartite. Il existe des réticences mais je pense que c’est vraiment très important d’entendre des élèves de 6ème, de 5ème, de 4ème, et aussi à terme des élèves du primaire, nous donner leur avis. Encore une fois, la richesse du Comité Quadripartite tient notamment à la présence des élèves. Par conséquent, je suis très heureux que cette année on mène cette expérimentation. Voilà pour les évolutions les plus importantes.
Par ailleurs, on a beaucoup réfléchi au fonctionnement du comité. La richesse du Comité Quadripartite est que les élus sont assez nombreux et qu’ils représentent toutes les familles. Sa limite réside en ce que souvent, d’une séance à l’autre, ce ne sont pas les mêmes représentants. Désormais, il s’agit seulement d’organisation, nous fixons un jour dans la semaine - cette année les comités sont toujours le lundi - pour essayer qu’à peu près tout le temps les mêmes personnes soient présentes. Ça ne marche pas toujours mais le fonctionnement en a quand même été amélioré. En outre, on a essayé chaque année d’apporter des réalisations concrètes, de faire en sorte que le comité aboutisse à un résultat. Je sais qu’il peut être frustrant pour les élèves qui sont élus seulement pour une année de ne pas voir où l’on arrive, bien que parfois ce ne soit pas possible, tel que le règlement qui a pris plusieurs années pour avancer. J’essaie toutefois de faire en sorte que chaque année on réalise une action concrète.
G : Y a-t-il une initiative qui vous a tenu particulièrement à cœur dans l’histoire du Comité Quadripartite ?
B. P. : Il y en a beaucoup. Peut-être que celle qui m’a tenu le plus à cœur, parce que nous y avons longtemps travaillé, concerne la question du harcèlement scolaire. Il y a très longtemps, on avait organisé une journée quadripartite qui s’appelait “Moi et les autres” sur cette thématique du harcèlement, c’est un mot que l’on employait moins qu’aujourd’hui. Je pense que la mobilisation des élèves, des parents, des professeurs autour de ce thème, à commencer par le Comité Quadripartite et puis ensuite par toute l’École, a vraiment permis d’avancer et de mieux traiter ces situations. Cela ne signifie pas que tout est parfait, hélas il y a et il y aura toujours des situations de harcèlement.
Il y aurait d’autres initiatives à souligner, je pense notamment à la question de l’égalité entre filles et garçons qui est un sujet crucial, et là encore il reste beaucoup de travail.
Mme Clémence Bourdier, professeure de lettres à l’École, nous a proposé un témoignage de sa vision du Comité Quadripartite.
G : Vous avez par définition des relations avec chacune des trois autres « familles » de l'École, que vous apporte le fait de siéger dans une instance qui les rassemble ? Comment concevez-vous votre rôle au sein du Comité Quadripartite ?
C. B. : Le fait de siéger dans une instance qui rassemble les quatre familles est très intéressant car il permet de dialoguer, de comprendre qu'il existe des points de vue différents. Ces différents éclairages sont souvent très enrichissants. Je pense qu'en tant que professeure au Comité Quadripartite je dois rappeler l'importance des enjeux pédagogiques et éducatifs, expliquer certains choix, certaines positions qui reposent sur des principes qui ne sont pas forcément familiers pour les autres familles.
G : Pourquoi pensez-vous que ce comité, instance originale de notre école, est un lieu important de discussion et de réflexion ?
C. B. : C'est un lieu important parce qu'il permet, dans une grande spontanéité, de discuter de sujets qui nous tiennent à cœur. Nous pouvons en parler simplement, franchement, et ainsi modifier nos points de vue initiaux ou faire évoluer ceux des autres familles, selon les cas.
G : Auriez-vous un exemple d’une initiative qui vous tient ou vous a tenu particulièrement à cœur ?
C. B. : La réflexion engagée sur la refonte du règlement de vie à l'école me semble très intéressante. Il faut en effet faire évoluer ce règlement, tenir compte de certains changements, tout en veillant à un bon équilibre entre contraintes et libertés pour que chaque individu se sente bien et se sente à sa place à l'École.
Après avoir rencontré les professeurs, nous avons souhaité entendre le point de vue des élèves et des parents d’élèves sur le Comité. Nous sommes donc allés à la rencontre d’Ambre Berta, élève en classe de Terminale.
Graffiti : Selon toi, comment en tant qu’élève pouvons-nous utiliser le Comité Quadripartite?
A. B. : En tant qu’élève nous pouvons pleinement prendre part à la vie de l’école. En effet, de nombreux sujets ayant un impact sur la vie de l’école sont discutés dans cet instance, tel que le règlement mais également le bien être des élèves pour ne citer qu’eux. Il est primordial que les élèves puissent apporter leur avis sur des sujets qui les concernent pleinement. Cette instance est également un bon endroit pour proposer des projets à l’ensemble de la communauté scolaire. Des projets venant d’une classe, d’un niveau, peuvent être portés par les représentants élèves du comité pour qu’ils soient mis en lumière et connus par l’ensemble de la communauté scolaire. Même si cela prend du temps, les projets finissent souvent par aboutir, comme le projet Entraide qui, rappelons-le, est issu du Comité Quadripartite.
G : En quoi est-ce un lieu important pour porter notre opinion et notre parole ?
A. B. : Un des intérêts du Comité Quadripartite réside dans la présence des quatre grandes familles de l’école. En effet, lors des discussions, la parole des élèves a autant d’importance que celle des autres familles. C’est un lieu qui a un impact sur la vie de l’école, un lieu de discussion très important où la parole des élèves est écoutée et où nous prenons pleinement part au débat.
G : As-tu un exemple d’une initiative qui te tient ou t’a tenu particulièrement à cœur ?
A. B. : Fin 2020, nous avons axé notre travail sur le recensement de l’ensemble des actions citoyennes de l’École. Nous sommes en effet parti du constat que de nombreuses activités, associations et clubs cohabitent au sein de l’école sans forcément être connus par les élèves. Nous avons donc contacté l’ensemble des représentants de ces différentes activités pour créer une liste la plus exhaustive possible. Ce recensement a donné lieu à des échanges très intéressants avec les différents membres de ces activités qui nous ont expliqués leurs actions. Et cela m’a vraiment permis de me rendre compte de l’étendu et de la diversité des actions humanitaires et écologiques de l’école. Enfin, même si ce projet n’a pour l’instant abouti qu’à un simple tableau Excel regroupant toutes ces actions citoyennes, nous comptons relancer ce recensement afin de mettre à jour ces informations et de pouvoir les diffuser à l’ensemble de la communauté scolaire avec l’objectif de favoriser la communication ainsi que la visibilité de ces actions.
Enfin, Mme Carole Checri, mère d’élèves, a intégré cette année le Comité Quadripartite, et en donne sa vision.
Graffiti : Pourquoi avez-vous souhaité être dans le Comité Quadripartite ?
C. C. : Je viens d’intégrer le Comité Quadripartite, cela faisait de nombreuses années que je souhaitais le faire, mais les horaires ne me convenaient pas. J’ai souhaité en faire partie parce que c’est l’instance la plus intéressante qui soit selon moi, qui est au cœur de l’école.
C’est vraiment une chance d’avoir une école qui donne la parole à ces quatre familles, qui leur permet de débattre et de discuter autour de thèmes essentiels, une école à l’écoute, qui fait participer les différents protagonistes.
G : En y entrant, quel(s) étai(en)t votre(s) objectif(s) ?
C. C. : Participer à la réflexion sur des sujets clés qui touchent la vie de l’école avec les différents acteurs qui font l’école.
G : Selon vous, quel est le bénéfice de cette instance d’échange entre les quatre « familles » de l’École ?
C. C. : Réfléchir ensemble, construire à quatre, collaborer, communiquer, écouter les autres, crée une synergie. Plus les points de vue sont variés, plus les résultats sont exceptionnels.
G : Auriez-vous un exemple d’une initiative qui vous tient ou vous a tenu particulièrement à cœur ?
C. C. : Comme je viens d’intégrer le Comité Quadripartite, je peux parler de ce que j’ai apprécié en tant que personne extérieure. Les journées quadripartites organisées autour des thèmes « Évaluation et formation de l’individu », « Moi et les autres », « l’École dans 14 ans » m’ont particulièrement intéressée et je trouve qu’il faudrait d’ailleurs organiser d’autres journées du même type. Cela permet de faire participer les personnes qui ne sont pas membres du Comité Quadripartite et donc permet une réflexion plus élargie et plus riche.
J'ai intégré le groupe "innovation pédagogique" justement parce que c'est un thème qui m'intéresse tout particulièrement.