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Graffiti, c'est quoi ?

Graffiti c’est le journal des élèves de l’École. Il est écrit par les élèves de l’atelier journal, un atelier qui regroupe une quinzaine d’élèves en 2020. L’inscription à cet atelier est gratuite et ouverte à tous les élèves de la 5e au lycée.


Il est créé en 2000 par Romain Borrelli (professeur documentaliste). Tout de suite, l’idée séduit de nombreux adolescents dont certains remplissent le formulaire d’inscription les yeux fermés ; ainsi se constitue le premier comité de rédaction de Graffiti. Comme attendu, le succès du journal est au rendez-vous, et dès le premier numéro publié en décembre 2000, professeurs et élèves ont leur exemplaire entre les mains. Et cette dynamique évolue, mois après mois, année après année. Certains élèves quittent l’atelier, d’autres le rejoignent ; mais les plus anciens des rédacteurs, pionniers de la rédaction restent à bord du navire… Enfin, le plus longtemps possible : comme dans chaque parcours scolaire, ces élèves arrivent au lycée, puis vient pour eux le moment de quitter l’École. Bien sûr, l’aventure continue, de nouveaux élèves remplacent les anciens, et de nouveaux numéros sont publiés ; mais ce n’est pas la même ambiance. L’évidence est là : Graffiti souffre du changement. C’est ainsi qu’en juin 2005, après six ans d’existence et treize numéros parus, l’atelier journal ferme ses portes, Graffiti cesse d’être publié.


L'atelier ferme ses portes, Graffiti cesse d'être publié [...]

Les anciens rédacteurs continuent leur chemin, et bien sûr, certains se dirigent vers le journalisme...


Mais revenons-en à notre journal préféré. Nous sommes maintenant en janvier 2019, plus de treize ans après la fermeture de l’atelier. Plus personne ne se souvient de Graffiti, si ce ne sont les quelques professeurs des années 2000 ; M. Borrelli en fait partie, il est toujours professeur documentaliste au CDI de l’École. Dans le cadre de l’une des réunions des ambassadeurs du CDI (anciennement “délégués du CDI”) qui réunissent élèves et documentalistes pour parler de la vie dans ce dernier, une idée de projet est proposée par des élèves de cinquième : créer un journal scolaire, destiné à tous. L’histoire se répète. L’idée n’est pas mauvaise : “on en reparlera”. Sujet suivant.


Mais l’idée reste dans un coin de la tête de M. Borrelli : Graffiti est-il mort ou bien endormi ? Faut-il le laisser reposer en paix, ou bien provoquer sa renaissance ? Finalement, il décide de convoquer les élèves intéressés, de leur parler de Graffiti afin de recueillir leur pensée… Après une heure de discussion, l’idée est de faire reparaître le journal, avec un nouveau comité de rédaction, plus de couleurs et une remise à neuf. Une chose est cependant sûre : le journal restera papier. Après quelques mois de dur travail, en septembre de la même année, ont lieu la réouverture de l’atelier et l’inauguration du site internet du journal. En novembre 2019, Graffiti n° 14 est publié, c’est le début du Nouveau Graffiti.


À gauche, la une de Graffiti en 2006, à droite, la une de Graffiti en 2021
À gauche, la une de Graffiti en 2005, à droite, la une de Graffiti en 2021

Un an passe, puis deux… Le nombre de lecteurs et de rédacteurs ne cesse de croître ! Mais en septembre 2021, nouveau coup de théâtre : M. Borrelli quitte le CDI pour redevenir professeur d’histoire-géographie. Changement de fonction, changement de rédacteur en chef pour le journal ! C’est Marc Pilven qui le remplace, au CDI comme à la tête de la rédaction ; Graffiti est orphelin, mais entre de bonnes mains.



M. Borrelli (à gauche) confiant la rédaction de Graffiti et des Cahiers de l'École à M. Pilven
M. Borrelli (à gauche) confiant la rédaction de Graffiti et des Cahiers de l'École à M. Pilven

À l’heure où sont écrites ces lignes, à la rentrée 2021, l’atelier journal rassemble seize élèves autour d’une table tous les mardis midi ; Graffiti ne cesse de gagner de nouveaux lecteurs et sa diffusion s’étend, notamment grâce à l’arrivée du site internet qui permet de publier encore plus de contenu et de diffuser gratuitement et à tout le monde les numéros. L’atelier a même produit un podcast : Le Podcast de Graffiti ! Mais le numéro traditionnel est toujours là, et malgré quelques changements de mise en forme, le fond reste le même, tout comme la devise du journal inchangée depuis 2000 : Graffiti, c’est Tout sauf n’importe quoi !



Alexandre Barbaron, Romain Borrelli

​Les premiers numéros de Graffiti sont en cours de numérisation ! Vous pouvez les retrouver sur notre page :


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