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Révoltes en Iran

Contexte

L’Iran est un pays du Moyen-Orient, bordé par la mer Caspienne, le golfe d’Oman et le golfe Persique. Sa capitale est Téhéran. Ses pays frontaliers sont l’Irak, la Turquie, l'Arménie, l'Azerbaïdjan, le Turkménistan, l’Afghanistan et le Pakistan. Le pays est une république islamique, où le président est dirigé par un Guide suprême, représentant de Dieu. Il décide notamment des mœurs qui sont autorisées ou non. Le respect des mœurs est contrôlé par la « Azadeh Kian », une police qui patrouille et qui peut arrêter ceux qui ne respectent pas les coutumes. L’Iran est souvent appelé théocratie. Ce régime est en place depuis 1979.

Cependant, depuis l’élection d’Ebrahim Raïssi en été 2021, la police des mœurs est devenue de plus en plus omniprésente. Le 13 septembre 2022, Mahsa Amini, jeune femme de 22 ans, est arrêtée dans les rues de Téhéran par la Azadeh Kian car quelques cheveux dépassaient de son voile. Elle tombe dans le coma lors de son interpellation et meurt à l’hôpital le 16 septembre.


Révolte

Dès que les Iraniennes apprennent les événements, elles sortent dans la rue, brûlent leurs hijabs, se coupent les cheveux et manifestent. Elles sont en danger de mort. Mais elles le savent. Si elles scandent des slogans tels que « Femme, vie, liberté ! », c’est pour qu’on les entende, qu’on les voie, car elles ont été opprimées trop longtemps. En effet, avant l’assassinat de Mahsa Amini, des femmes étaient battues dans la rue. On compte déjà des décès pendant les manifestations, comme Hadis Najafi, 20 ans, morte de six balles dans le corps, tirées par les forces de l’ordre.

Ce n’est pas la première révolte en Iran, mais c’est la première révolte féministe que le pays connaisse. Le taux de chômage a augmenté, le pays traverse une crise économique sans pareil, le gouvernement a supprimé les libertés individuelles, les ONG charitables ont été fermées et la presse a été muselée… La mort de Mahsa Amini a été la goutte de trop.

Lydia Knapp


Que peut-on faire pour aider les femmes iraniennes ?

Le gouvernement iranien a décidé en réponse aux révoltes de couper très fréquemment l’accès à Internet. En effet, les réseaux sociaux, tels que TikTok, Instagram et Twitter sont extrêmement importants dans cette révolte : ils permettent de montrer aux autres pays ce qui se déroule en Iran.

Le mieux à faire pour aider les manifestantes est donc de manifester (bien que la manifestation soutenant les révoltes à Paris qui se dirigeait vers l'ambassade d’Iran ait été dissipée aux gaz lacrymogènes) ou de propager l’information, par les réseaux sociaux ou par d’autres moyens : l’objectif est principalement des sanctions contre le gouvernement iranien pour le faire plier.



Hector Ono-dit-Biot

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