Le festival du Saule, une réunion de culture et de musique autour d’un arbre symbolique
- Sophia KADDOUR
- il y a 1 jour
- 3 min de lecture
Vendredi 19 septembre 2025, sur le quai de l’Arsenal à Bastille, les artistes se préparent, dans l’attente du spectacle. Le festival de Saule fête ce week-end sa 4ème édition, où se mêlent théâtre, danse et musique.
Un événement incontournable
Depuis maintenant 4 ans, Lou Haquet-Delpine et Justine Robin, respectivement directrices artistiques et programmatrices du festival, en collaboration avec l’ATEA et la compagnie D’uelle, organisent sous un Saule pleureur du canal Saint-Martin ( d'où le nom du festival) de nombreux spectacles, aussi qualitatifs les uns que les autres. Au programme du 19, 20 et 21 septembre, concerts, pièces de théâtre et cours de danse en plein air.
Vendredi 19 septembre, place à la scène
A 17h, les comédiens de l’ATEA sup présentent “Le suicidé” de Nikolaï Erdman. Cette pièce avait déjà fait son effet l'année dernière, présentant tout le tragique de la mort avec humour et jouée par des comédiens talentueux. Une superbe mise en scène et de beaux costumes, Lucas et Alexis ont mené cela de main de maître. Après leur séjour à Avignon cet été, la troupe est prête pour sa énième représentation.
Samedi 20 septembre, entre comédie et musique
À 11h et 12h, une séance psychologique est mêlée à la danse et au mythe avec Médée ∞ MEDEA, toujours sous le saule emblématique. Les artistes font du mythe de Médée un ensemble d’émotions, de langue universelle : les ressentis des mots. C’est une expérience aussi déroutante qu’intéressante. “Ma Médée ne fuit plus : elle avance, les pieds dans la cendre, les yeux vers la lumière. Elle dit : "Je pars, forte de cette douleur, déterminée à vivre”.
À 15h, le Duo Nuphéar prend le relai pour l’après-midi musical, où se succèdent de nombreux musiciens : un voyage dans un univers qui passe du jazz au classique jusqu’à la musique irlandaise. Les curieux s’y arrêteront pour prêter une oreille, tandis que certains s’attarderont sur le duo mélodieux. Ensuite Vic’ et son accompagnement continuent sur de la pop et du néo-jazz. C’est un amour d’être sur scène, une rencontre amicale, on sent que la présence du groupe et son investigation. L’après-midi musical continue avec Ozenki, un groupe créé récemment qui présente ses nouveaux morceaux de pop lumineuse et dynamique et de shoegazing. Vous êtes sous le coup de blues d’Automne ? N’hésitez pas à faire un tour à l’après-midi musical du festival !
Dimanche 21 septembre, trois actes et un pas de danse
Dimanche matin se masse une foule hétéroclite, mêlant familles, passionnés et curieux du quartier, que le ciel gris et menaçant n’auront pas réussi à effrayer. Ils chercheront sans succès un café ou un chocolat chaud… peut-être l’an prochain ?
Quatre événements sont au programme aujourd’hui : 3 pièces et un atelier danse ! A 11H, les quatres comédiens du collectif “Juste au cas où” se préparent à entrer en scène. Ce matin, ils jouent “Ainsi soit-il”, le récit d’une rupture amicale, mêlant dispute et hystérie à une leçon de vie. Les spectateurs assis sur les marches des quais sont ravis !
Après une pause méritée et le repas achevé, nous est proposée par le collectif de la Porcherie, une pièce non pas cochonne mais plutôt sérieuse : “La loi du désir” est un monologue brillant et audacieux. Au même moment, Stella nous propose un cours de danse modern’jazz pour enfants, sur une péniche du canal. La séance est menée en bilingue français/allemand, favorisant l’échange et la découverte culturelle… Wunderbach !
Pour clôturer ce merveilleux festival, Eulalie, la metteuse en scène de l’adaptation théâtrale du premier roman de Romain Gary, nous propose “l’éducation européenne”. Ce récit se déroulant en Pologne veut nous décrire le passage à l'âge adulte et les dilemmes qui l’habitent durant la dure période de résistance de la seconde guerre mondiale.
Liv BARBELET et Sophia KADDOUR






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